Le 28 janvier dernier au Campus de l’Université de Sherbrooke à Longueuil avait lieu la journée de réflexion sur les mutilations génitales féminines (MGF/E) au Québec organisée par le Volet femmes de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI). En plus d’une table ronde abordant la question du continuum de services au Québec répondant aux besoins des femmes et des filles vivant avec des MGF/E, des expert.e.s, des chercheurs, chercheuses et des intervenant.e.s des secteurs de la santé et services sociaux, de l’immigration, de la protection de la jeunesse, du secteur communautaire et du secteur juridique étaient regroupé.e.s au sein de cinq panels pour aborder des thématiques au cœur des enjeux liés aux MGF/E.

La journée de réflexion avait entre autres pour but de reconnaître les problématiques liées aux MGF/E spécifiques au contexte québécois et de mettre de l’avant les défis et obstacles auxquels les femmes et les filles vivant avec des MGF/E font face ainsi que les meilleures façons d’y répondre via des approches non stigmatisantes, exemptes de jugement et culturellement sensibles. 

Les discussions des panélistes et des participant.e.s présent.e.s à la journée de réflexion ont pu mettre en lumière plusieurs constats tels que l’importance d’une approche intersectorielle et intersectionnelle lors d’interventions (médicales, sociales, psychothérapeutiques, etc.) auprès de femmes et filles vivant avec des MGF/E, la nécessité de formation pour mieux outiller les intervenant.e.s, ou encore l’impératif de créer un espace de dialogue pour mobiliser les savoirs expérientiels des femmes vivant avec des MGF/E.

Référence
Non applicable

Source
Les 3 sex*