Alors que les personnes handicapées sont souvent traitées comme des enfants ou encore perçues comme ayant un corps indésirable, leur sexualité est généralement ignorée, selon Le Figaro. En France, comme dans d’autres pays, il existe des services d’accompagnement à la vie affective et à la santé sexuelle dédiés à ces personnes, leur offrant une assistance pour explorer leur corps ou celui de quelqu’un d’autre. Parfois, ce sont les parents qui contactent les associations, ne sachant pas comment réagir face aux besoins sexuels de leur jeune.
Cependant, puisque l’accompagnement sexuel n’est pas légal en France, mais qu’il y a beaucoup de demande pour ce service, surtout chez les hommes, il s’offre de manière clandestine. Apparenté au travail du sexe par sa nature, l’accompagnement sexuel risquerait aux personnes qui y font appel, aux auxiliaires de vie et à la direction des centres spécialisés, à qui les personnes en situation de handicap doivent demander l’autorisation, d’être accusé.e.s de proxénétisme.
Néanmoins, la secrétaire d’État responsable des personnes handicapées et plusieurs associations militant pour leur bien-être se sont prononcées pour la décriminalisation de l’assistance sexuelle, la situation pourrait donc changer.
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