Le hashtag #MonPostPartum fait le tour des réseaux sociaux depuis le 15 février pour mettre en lumière la réalité de la vie après l’accouchement. Ce mouvement vise à briser le tabou entourant la convalescence douloureuse que vivent les personnes venant de mettre au monde un enfant et à mettre fin à la narration embellie de la parentalité.
Pour Illana Weizman, une des mères à l’initiative du mot-clic, il ne s’agit pas de faire peur aux futur.e.s parents, mais d’ouvrir une discussion thérapeutique et empathique sur le sujet. Selon elle, « si on parlait davantage de ces sujets, si on ne les invisibilisait pas de façon systématique, les mères se sentiraient moins isolées et moins démunies. »
C’est après la censure d’une publicité pour une couche post-accouchement sur la grande chaîne étatsunienne ABC que la jeune mère a décidé d’encourager la communauté en ligne à partager leur vécu. Nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui ont alors décrit la violence des changements physiques qu’elles et ils ont pu vivre après un accouchement. Les organes se replacent, du sang et de l’urine sont évacués, il devient difficile de s’asseoir et de marcher.
L’article précise qu’il est « normal d’avoir peur de retourner aux toilettes après que son périnée a été recousu, d’avoir un œdème à la vulve ou besoin de temps avant de reprendre des relations sexuelles. » Autant de constats qu’il est rare de retrouver dans les médias conventionnels et qu’il est pourtant primordial d’aborder pour éduquer la population dans son ensemble, et plus seulement les personnes ayant donné naissance.
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