Parmi les 43 pénitenciers fédéraux du Canada, neuf auraient un programme d’échange de seringues, d’après La Presse. Pourtant, ces programmes comporteraient d’importantes lacunes puisqu’un peu plus de 40 % des demandes d’accès à des seringues stériles seraient refusées aux personnes détenues. À Toronto, une poursuite menée par un ex-détenu et quatre organismes, dont le Réseau juridique canadien VIH/sida, mettrait en lumière l’importance de l’accès à du matériel d’injection en termes de prévention et de santé publique.
Présentement, pour des raisons de sécurité, les personnes désirant avoir des seringues doivent en faire la demande au personnel responsable de leur surveillance. De ce fait, la crainte que ces demandes fassent l’objet de notes aux dossiers, ainsi que la possibilité de perdre des privilèges ou d’avoir des punitions ont un effet dissuasif, freinant les bienfaits d’un tel programme.
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