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Lettre ouverte • Mise en doute de la compétence des sexologues/psychothérapeutes pour évaluer les troubles sexuels

15 mars 2017
Nicole Desjardins | M.A., sexologue et psychothérapeute
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Lettre ouverte

Par Nicole Desjardins, M.A., sexologue et psychothérapeute en bureau privé, et 94 signataires en appui à cette lettre.

Comme on le sait, l'évaluation des troubles sexuels est au cœur de l’expertise des sexologues/psychothérapeutes depuis toujours. Or, voilà qu’ils devront dorénavant obtenir une autorisation pour les évaluer, car une nouvelle législation donne au monde médical et juridique une emprise exclusive sur les troubles sexuels. 

Depuis le 1er février 2017, l’Ordre professionnel des sexologues du Québec exige que les sexologues/psychothérapeutes détiennent une autorisation pour évaluer les troubles sexuels, conditionnelle à l’obtention d’une attestation de formation portant sur l’évaluation des troubles mentaux s'ils veulent continuer à évaluer les troubles sexuels. Selon l’étude de chaque dossier, certains pourront être dispensés de suivre la formation (Gazette officielle du Québec, 2017).

La raison? Les troubles sexuels sont classifiés dans le Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux, ou DSM-5 ainsi que le CIM-10. La Loi modifiant le Code des professions pour les professionnels de la santé mentale précise clairement que seuls les médecins et les psychologues, ainsi que certains conseillers en orientation et infirmiers, sont autorisés à évaluer les troubles mentaux (Assemblée nationale, 2009).

L'Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ) a informé ses membres de cette disposition en juillet 2016. Le communiqué laissait entendre que la restriction avait été établie par l’Office des professions depuis 2009 dans le cadre du Projet de loi 21 et que pour s'y conformer, il fallait que les sexologues soumettent éventuellement une demande d'autorisation et qu'ils paient des frais d’environ 150 $ pour l’étude du dossier.

L’expertise des sexologues mise en doute

La nouvelle exigence a eu pour effet, évidemment, de susciter un tollé au sein des sexologues. L'OPSQ a eu beau tenter de rassurer ses membres en disant qu’elle accorderait une dispense à la plupart des sexologues diplômés du baccalauréat ET de la maîtrise en sexologie clinique avant septembre 2015, mais cela n'a pas réussi à calmer la colère. La réalité, c'est qu'il n'y avait pas réellement de place pour la discussion, comme si les sexologues devaient simplement s’incliner sans dire un mot. Pourtant, l'occasion était belle pour porter une réflexion sur la question. Seule une séance d’information au centre-ville de Montréal, un jour de semaine entre 12 h et 13 h, fut tenue; seulement une dizaine de sexologues ont pu se présenter.

Curieusement, la nouvelle réglementation ne s'adresse qu'aux sexologues, malgré le fait que l’évaluation des troubles sexuels soit au cœur même de leur formation universitaire et de leur pratique clinique (UQAM, 2016a; 2016b). Il s'agit même de leur champ d’expertise. Ce n'est pas depuis hier que les troubles sexuels se retrouvent dans le DSM et les sexologues s'en sont toujours bien accommodés. L'outil classe les troubles selon des critères diagnostiques et permet ainsi d'orienter le traitement en psychothérapie sexuelle (APA, 2017).

Ce qui rebute au sujet de la nouvelle exigence, c'est comme si tout à coup les sexologues n'ont plus de compétence en cette matière. Or depuis plus d'une trentaine d’années, les sexologues/psychothérapeutes se chargent d'évaluer et de traiter les troubles sexuels, en plus de se voir confier des charges d'enseignement dans les facultés de médecine et à d'autres professionnels, tant ici qu'à l'étranger.

Cherchez la logique

La nouvelle législation donne champ libre aux psychologues, aux médecins, aux conseillers en orientation et aux infirmiers autorisés pour évaluer les troubles sexuels, alors qu'il s'agit traditionnellement du principal champ d’expertise des sexologues. Et pourtant, une majorité de ces professionnels ont l'habitude de s’en remettre aux sexologues pour évaluer et traiter ces troubles, un signe évident qu'ils font confiance à leur compétence.

La loi est ainsi faite qu'elle permet aux autres professionnels autorisés d'évaluer les troubles mentaux sans avoir à suivre aucune formation spécifique ayant trait aux troubles sexuels. Inversement, on n'autoriserait jamais un sexologue à évaluer un trouble mental comme un trouble de l’humeur, un état de stress post-traumatique ou un trouble de l’attachement. On invoquerait que ce sont là des troubles à l'extérieur de leur champ de compétence (OPSQ, 2014a). Pourtant, il y a souvent présence de comorbidité (Nia et al., 2017; Rajkumar et Kumaran, 2015; van Lankveld et Grotjohann, 2000; Yehuda et Lehrner, 2015)

Un passage dangereux

La psychiatrie répartit actuellement les troubles sexuels en trois catégories: les troubles paraphiliques, la dysphorie de genre et les dysfonctions sexuelles (APA, 2013a; 2013b, 2013c). Pour ces dernières, dans le langage quotidien, on parle communément de « difficultés » ou de « problèmes » sexuels, et ce sont là les motifs de consultation les plus souvent évoqués dans les bureaux des sexologues/psychothérapeutes (Godbout et al., 2015). En outre, certains et certaines sexologues/psychothérapeutes ont développé une expertise en délinquance sexuelle, auprès des victimes d’agressions ou d’inceste, ou en transidentité.

Il est bien avisé celui qui prétend pouvoir tracer la ligne entre un problème et un trouble sexuel. À titre d’exemple, on considère que souffrir d’une absence de désir sexuel ou de difficultés érectiles depuis quelques mois, malgré une souffrance marquée, est un problème sexuel, mais qu'en est-il si la condition se prolonge au-delà de 6 mois? Le problème devient alors un trouble sexuel, donc un trouble mental! (APA, 2013a).

Il est intéressant de noter la fluidité des diagnostics psychiatriques qui changent au gré de l’évolution des moeurs. La psychiatrie ajoute ou retranche constamment des diagnostics dans son répertoire. Par exemple, l’homosexualité n’y figure plus depuis l’édition du DSM-III-R (APA, 1987) et sans doute que dans un avenir plus ou moins lointain, la transidentité n'y sera plus non plus. Qu'en est-il des fantasmes sexuels? Si on se fie au dernier DSM-5, la moitié de la population aurait des fantasmes anormaux (paraphilies) (Joyal, 2014). Si tel est le cas, cela signifierait que la moitié d'entre nous vit avec des fantasmes anormaux!

Qui plus est, je me questionne sur la pertinence de traiter « juridiquement » les troubles sexuels comme des troubles mentaux, et plus spécifiquement les dysfonctions sexuelles. S'il s'avère impossible de les retirer du DSM pour les recenser ailleurs, tel que dans l’ouvrage Médecine Sexuelle (Courtois et Bonierbale, 2016), ils pourraient simplement continuer à y figurer, quitte à ce qu’un jour un groupe de militants revendique leur retrait!

Une politique à double poids

Lorsque la Loi modifiant le Code des professions a été adoptée, l’Office des professions n’a pas cru bon d'exiger que les psychologues détenant un diplôme de maîtrise fassent la preuve qu'ils avaient les compétences nécessaires pour évaluer les troubles mentaux. Pourquoi en serait-il autrement pour les sexologues qui sont également diplômés de niveau maîtrise ?

Rappelons que la formation universitaire en sexologie a été mise à jour en 2015, ce qui ne signifie nullement que les sexologues actuellement en exercice sont incompétents.

Les normes relatives à la formation des nouveaux sexologues ont été ajustées, mais ceux qui sont en fonction, à l'instar des autres professionnels, ont acquis de l’expérience au fil des ans et ils ont tenu leurs compétences à jour (OPSQ, 2014b). Pourquoi devrait-on hausser la barre dans leur cas ?

Les quelque trois cents sexologues/psychothérapeutes du Québec, comparativement aux 8 652 psychologues (Office des professions du Québec, 2016) sont touchés par les nouvelles mesures. Bien entendu, il est peu probable de les voir prendre la rue pour s’y opposer. J’estime qu’il y a tout de même un débat à faire à ce sujet et ils auraient raison de le faire.

La protection du public

On prétend que le nouveau règlement en question est justifié puisqu'il sert à protéger le public. Le fait demeure que chaque ordre professionnel, dont l’Ordre professionnel des sexologues, respecte déjà cette obligation (OPSQ, 2014c). Leurs membres doivent se soumettre à une inspection professionnelle sur divers plans, par rapport à la tenue de dossiers, au respect des normes et à l'évaluation de l’ensemble de leur pratique clinique, par exemple (OPSQ, 2014d).

Les professionnels en santé mentale, et ceux exerçant plus particulièrement la psychothérapie, doivent aussi répondre à des exigences de formation continue. On s’assure ainsi que les professionnels maintiennent leurs compétences à jour (OPQ, 2016a; 2016b).

Enfin, un syndic assume à la fois le rôle d’enquêteur et de poursuivant à l’égard de ceux qui auraient commis des infractions déontologiques, ce qui protège également le public (OPSQ, 2014e).

Étant donné donc que le système de protection du public existe déjà, s'il faut en faire davantage, pourquoi ne pas simplement imposer une inspection plus rigoureuse? Pourvu, évidemment, que cette même norme s'applique à toutes les professions!

Conclusion

Compte tenu de ce qui précède, il est permis de se demander si les nouvelles mesures tentent effectivement de protéger le public ou si elles servent plutôt à défendre les intérêts de certains professionnels.

Nous savons tous qu'il existe des rapports de force entre les divers ordres professionnels et que cela crée des chasses gardées (Desharnais, 2006). La nouvelle pièce législative obligeant les sexologues à faire une demande d’autorisation pour évaluer les troubles sexuels ne fait que rehausser le statut professionnel de certains professionnels au détriment de d'autres. Les sexologues s’offusquent de ce nouveau règlement puisque les troubles sexuels constituent leur champ d’expertise depuis nombre d’années. Ils doivent s'opposer à l'obligation de devoir prouver leur compétence dans un domaine qui est le leur et dans lequel ils ont déjà fait leur preuve.

Pour ma part, je ne veux aucunement me retrouver en porte-à-faux avec l'OPSQ en refusant de me soumettre à ses exigences, mais cela dit, je refuse de me cantonner aux évaluations « d’ordre général », quand je sais que je suis tout à fait capable d'évaluer les troubles sexuels, comme je l'ai toujours fait.

C'est pourquoi je trouve incompréhensible d’obliger les sexologues à présenter un dossier visant à prouver qu’ils ont la formation requise, uniquement pour satisfaire à des exigences qui font fi des compétences qui leur ont déjà été reconnues. Ce n'est pas quelques heures de formation qui feront déroger les sexologues des méthodes sûres et éprouvées qu’on leur a enseignées, dont l’évaluation des troubles sexuels qui fait appel à l’exercice du jugement clinique, ainsi qu’à la communication de ce jugement.

Sans vouloir m’inscrire dans le courant antipsychiatrique, je sens l'obligation d'exprimer par la présente mon désaccord, ne serait-ce que pour mettre un frein, à ma façon, à l'élan actuel visant la médicalisation des « problèmes » de tout acabit.

Je termine avec une réflexion de Gilles Voyer (2015), professeur de philosophie à l’Université de Sherbrooke, qui soutient que dans un groupe humain, bien que les règles soient nécessaires, elles ne produisent pas nécessairement plus d'éthique. En d'autres mots, plus de règles n'assurent pas par le fait même la garantie de faire mieux. À l’inverse, ces règles risquent de nous encombrer et de venir saper notre liberté dans nos moyens d'action.

Je convie tous ceux qui se sentent concernés par cette question, en particulier mes collègues, à poursuivre la réflexion et à ouvrir la porte à la discussion, plutôt que de battre trop vite en retraite en signant un chèque en blanc à notre ordre professionnel.

C. c. Office des professions du Québec / Conseil interprofessionnel du Québec / Ordre professionnel des sexologues du Québec / Association des sexologues du Québec / Ordre des psychologues du Québec / Collège des médecins du Québec / Association des médecins psychiatres du Québec / Stéphanie Vallée, ministre de la Justice.

Pour signer la lettre ouverte (Indiquer votre nom complet, votre niveau d'étude et votre statut professionnel), cliquez ici.

Signataires en appui à cette lettre

Nous, soussignés-es, reconnaissons l’expertise des sexologues/psychothérapeutes pour évaluer les troubles sexuels:

 

Dr Édouard Beltrami, MD psychiatre. Professeur Honoraire (UQAM). Professeur au département de sexologie, UQAM (1976-1996). Sexologue Émérite ASQ, membre de la Société des Experts en Évaluation Médico-légale du Québec.
Dr Pierre Alarie, MD., chargé de cours à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM; professeur adjoint de clinique, département de Médecine familiale, Université de Montréal; Coordonnateur de l’unité des Dysfonctions sexuelles du CHUM. 
Dre Francesca Sicuro, PhD., psychologue, psychothérapeute, bureau privé. Ex- chargée de cours et de stages, ex-superviseure à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Dr Serge Tremblay, Ph.D., psychologue, psychothérapeute, bureau privé. Exprofesseur titulaire à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Michel Lemieux, M.A., thérapeute conjugal et familial, psychothérapeute, bureau privé. Sexologue retraité. Ex-enseignant et superviseur à la maîtrise en sexologie clinique, 
UQAM. 
Rachel Guay, M.Sc., t.s., thérapeute conjugale et familiale, sexologue à la retraite. Exformatrice et superviseur clinique à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Dre Lise Marcotte, D.Ps., M.Ps., M.A., (sexo), consultante, psychologue, sexologue, bureau privé. Ex-superviseure à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Dr Marc Steben, MD., directeur médical, Clinique A, santé sexuelle; Clinique médicale l’Actuel. 
Dre Gabrielle Landry, MD., directrice médicale Refresh MD, Clinique A, santé sexuelle; Clinique médicale l’Actuel. 
Dre Caroline Cardonna, MD., Clinique A, santé sexuelle. 
Dr Jean-François Caron, MD., Clinique médicale privée Humani. 
Jean-Luc Lacroix, B.A., M.Sc., travailleur social, thérapeute conjugal et familial, psychothérapeute, formateur et superviseur clinique, détenteur d’un baccalauréat en sexologie. 
Marie-Josée Lord, M.Sc., Pht., physiothérapeute, Clinique Physio Santé Pelvienne. 
Stéphanie McClish, M.Sc., Pht, physiothérapeute, clinique privée. 
Maryse Chagnon, M.Sc., pht., physiothérapeute, clinique privée. 
France Claude Létourneau, M.Ps. psychologie, professeure de psychologie, CEGEP de Maisonneuve. 
Rémi Desgagné, B.Sc., travailleur social, Ilot Centre de crise et de prévention du suicide de Laval. 
Karine Tremblay, B.Sc., travailleuse sociale, Centre de réadaptation en dépendances de Montréal, Institut universitaire. 
Nicolas Courcy, B.Ed., Intervenant LGBTQ, Centre Sida Amitié. 
Fanny Grégoire, B.A. psychologie, M.A, professeure de psychologie, CEGEP régional de Lanaudière à Terrebonne. 
Henri Labelle, B.Sc., travailleur social et psychothérapeute, Clinique de psychothérapie des Laurentides et CLSC. 
Stéphane Marcotte, Bacc. en travail social, agent de surveillance communautaire en délinquance aux problématiques multiples, région Saguenay, Association canadienne pour la santé mentale.

Sexologues/psychothérapeutes, et psychologues: 
Jocelyne Robert, sexologue et écrivaine.
Iris Marceau, Bac + 5., psychologue clinicienne en unité de psychiatrie & association
Lise Lantagne, Professionnelle santé mentale justice, Criminologue, sociologue et étudiante au DESS en santé mentale

Signataires sexologues-psychothérapeutes et psychologues

François Blanchette, M.A., sexologue, psychothérapeute, superviseur clinique universitaire en thérapie cognitive-comportementale au Département de sexologie de l'UQAM, pratique en bureau privé. Président de l'Association des sexologue du Québec de 2001 à 2003 et 2004 à 2006. 
Diane Brouillette, M.A., biologiste, sexologue clinicienne, formatrice et superviseur à la retraite, bureau privé et à l’unité des Dysfonctions sexuelles du CHUM. 
Dre Isabelle Hénault, M.A., Ph.D., sexologue, psychologue. Directrice de la Clinique Autisme et Asperger de Montréal. 
Sophie Dutrisac, M.A., psychologue, sexologue, bureau privé. 
Marcel Couture, M.A., sexologue, psychothérapeute, praticien certifié EMDR et superviseur clinique. Ex-membre du comité provincial/normes de pratique des agresseurs sexuels. Fondateur et ex-coordonnateur à la clinique d’évaluation et de traitement des troubles du comportement sexuel à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (CH Robert-Giffard). 
Isabelle Avril-Pronovost, M.A., sexologue, psychothérapeute, superviseur clinique, bureau privé et chargée de cours à l’Université Laval. 
Normande Couture, M.A., sexologue clinicienne, formatrice, à la retraite. Bureau privé et en délinquance sexuelle au CH Robert-Giffard. Ex-chargée de cours en sexologie à l’Université Laval et ex-superviseur à la maîtrise clinique à l’UQAM. 
Lydie Bouchard, B.A, sexologue, psychothérapeute. Conseillère spécialisée en délinquance sexuelle. ACSMS-CHC La Relève, Service d’évaluation et de traitement en délinquance sexuelle. 
Mylène Desrosiers, M.A. sexologue, Clinique A rue McGill et coordonnatrice de recherche au Laboratoire d’étude de la santé sexuelle de la femme du Département de psychologie de l’Université de Montréal. 
Stéphanie Ledoux, M.A., sexologue, sexoanalyste, psychothérapeute spécialisée en délinquance sexuelle au programme PAAS pour l'organisme l'Arc-en-soi et à la Clinique des Troubles Sexuels de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec. 
Camille Chamberland, M.A., sexologue, psychothérapeute spécialisée en transgenre, bureau privé; délinquance sexuelle au CIDS de Laval. 
Caroline Guay, M.A., sexologue, psychothérapeute, Centre d’entraide et de traitement des agressions sexuelles et en bureau privé. 
Latifia Boujallabia, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. Chargée de cours au département de sexologie de l’UQAM et à la Faculté de médecine de l’Université Laval. 
Marie-Christine Courchesne, M.A., sexologue, ARH à la Clinique jeunesse CLSC des Faubourgs. 
Dre Anik Ferron, Ph.D., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Lise Desjardins, M.A., sexologue, psychothérapeute, superviseur clinique, formatrice Québec/Europe, bureau privé. 
Sylviane Larose, M.A., sexologue, psychothérapeute, formatrice à la PSI, bureau privé. 
Dominique Themens, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. Superviseur clinique à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Joanne Lépine, B.A., M.A., infirmière, sexologue, psychothérapeute sexoanalyste, superviseur clinique, formatrice, bureau privé, Centre de médecine sexuelle Concorde. 
Francyne Tessier, infirmière, M.A., sexologue, psychothérapeute; M.A., éducation intervention en sexologie, bureau privé. 
Véronique Boisvert, M.A., sexologue, psychothérapeute, auteure, superviseur clinique à la maîtrise clinique en sexologie clinique, UQAM. Bureau privé. 
Nicole Audette, M.A., sexologue, psychothérapeute, sexoanalyste, formatrice Québec/ Europe en thérapie sexocorporelle, bureau privé. 
Martine Drapeau, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. Chargée de cours au département de sexologie de l’UQAM. 
Marc Bilodeau, M.A., sexologue, a.r.h., CLSC Des-Pays-d’en-Haut. 
Julie Laurion, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Cécile M. Barcelo, B.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Linda Brouillette, M.A., sexologue, psychothérapeute, sexoanalyste, bureau privé. 
Denyse Cusson, M.A., criminologue et sexologue, bureau privé. Membre retraitée. 
Julie Fournier, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
François Gastonguay, M.A., sexologue et psychothérapeute, superviseur clinique, bureau privé. 
Guylaine Gélinas-Martel, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé et au CHUS oncologie/gynécologie. 
Claudette Berthiaume, B.A., sexologue retraitée. Bureau privé, milieu carcéral et oncologie au CHUM (Notre-Dame). 
Catherine Grégoire, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé; Clinique médicale privée Humani. 
Alain Gariepy, M.A. sexologue, psychothérapeute sexoanalyste, formateur, conférencier, bureau privé. Responsable du programme Sexologues Sans Frontières. 
Genny Harvey, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Geneviève Héneault, M.A., sexologue, bureau privé et CISSS. 
Mélissa Marcotte, M.A., sexologue, psychothérapeute, superviseur clinique en sexoanalyse, bureau privé. 
Nancy Perron, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Martine Lemay, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Pierre Kirouac, M.A., sexologue, psychothérapeute, auteur, bureau privé. 
Justine Lallier-Beaudoin, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Marie-Josée Desjardins, B.A., sexologue, massothérapeute. 
Manon Leclerc, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Isabelle Le Goff, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Élise Bourque, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. Superviseur clinique universitaire à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Jeanne Bourdon, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. Superviseur clinique à la maîtrise en sexologie clinique, UQAM. 
Kim Fafard-Campbell, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Suzanne Drouin, B.Sc., M.A., travailleuse sociale, sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Annie Barbier, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Kathy Francis, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Annie M. Grégoire, M.A.. sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Gabriel Aubé, M.A., sexologue, psychoéducateur, psychothérapeute, bureau privé. 
Claudia Bernard, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Josée Leboeuf, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Natalie Suzanne, M.A., sexologue, psychothérapeute, sexoanalyste et superviseur en bureau privé. Auteure et conférencière. 
Marie-Ève Demers-Morabito, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Josée Thiffault, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Louise Morin, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Marie-Claude Blanchet, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Jacqueline Comte, M.A., sexologue clinicienne, auteure, membre retraitée. 
Amélie Blanchette, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Nancy Tremblay, B.A., M.A., sexologue, travailleuse sociale, psychothérapeute, bureau privé. 
Marcela Quiroz, M.A., sexologue, psychothérapeute sexoanalyste, bureau privé. 
Isabelle Barber, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé chez Servirplus. 
Jean-Michel Soulard, B.A., sexologue, DESS en santé mentale, sexologue sportif, Institut Kiné-Concept. 
Gilberte Talbot, B.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Rachel Mailhot, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé; CIDS Laval en délinquance sexuelle. 
Marilyne Beauchemin, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé. 
Chantal Turcotte, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé.
Kim Boisvert-Sorel, M.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé; Centre d’intervention en violence et agressions sexuelles (CIVAS Montérégie).
Nathalie K. Côté, M.A., sexologue, psychothérapeute, chargée de cours et superviseure clinique à la maîtrise, UQÀM
Annie Caron, M.A., M.Sc., sexologue et psychothérapeute en pratique privée, criminologue à Côté cour, CIUSSS Centre-sud-de-l’Île de Montréal
Mériza Joly, M.A. , sexologue et psychothérapeute en pratique privée, Longueuil
Annie-Karine Beauchesne, M.A., Sexologue, psychothérapeute en pratique en bureau privé
Sylvie Lavallée, M.A., sexologue, psychothérapeute, auteure et chroniqueuse médias
Caroline Abram, M.A., sexologue clinicienne et psychothérapeute, superviseure a la maitrise en sexologie clinique, bureau privé.
Cynthia Patenaude, B.A., sexologue, Intervenante psychosociojudiciaire au Centre d'aide aux victimes de la Montérégie
Sylvie Modérie, M.A., sexologue, psychothérapeute, superviseur clinique à la maîtrise en sexologie clinique UQAM, bureau privé
Sylvie Lavigueur, sexologue en relation d'aide, clinique privée
Michelle Gagnon, B.A., sexologue, psychothérapeute, bureau privé
Marie-Eve St-Cyr, B.A. sexologie et B.A. psychoéducation, Intervenante en Centre jeunesse
Véronique Faubert, M.A. sexologue et psychothérapeute, Centre régional de santé mentale et toxicomanie, Hôpital Général de Hawkesbury & District
Marie-Josée Thivierge, M.A. sexologue, psychothérapeute, CISSS de Lanaudière
Mélissa St-Jacques, M.A. sexologue, psychothérapeute
Michèle St-Amand M.A., sexologue et psychothérapeute, pratique privée

Étudiant.e.s en sexologie et dans les disciplines connexes

Carol-Ann Morier, étudiante au baccalauréat en sexologie, UQÀM
Myriam Gauvreau, doctorante en psychologie profil intervention, Université du Québec à Trois-Rivieres
Laura Morin-Parent, étudiante au baccalauréat en sexologie, UQÀM
Émilie Chantal Tremblay, étudiante au baccalauréat en sexologie, UQÀM
Ariane Blanchard, B.A. sexologie, étudiante à la maitrise en sexologie clinique, UQÀM
Roxanne Guyon, étudiante à la maitrise en sexologie profil recherche et intervention, Assistante de recherche pour le Laboratoire de Mylène Fernet sur la violence et la sexualité, Éducateur pour le CIUSS centre-sud de Montréal
Agathe Pérusse-Deschênes, étudiante au baccalauréat en sexologie, UQÀM

Le 13 mars 2017

Nicole Desjardins, M.A. 
Sexologue, psychothérapeute 
www.therapiedecoupleetfamiliale.com  & www.sexologuelaurentides.com 

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Références
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Pour citer cette chronique :

Desjardins, N. (2017, 15 mars). Mise en doute de la compétences des sexologues/psychothérapeutes pour évaluer les troubles sexuels. Les 3 sex*https://les3sex.com/fr/news/116/lettre-ouverte-mise-en-doute-de-la-competence-des-sexologues-psychotherapeutes-pour-evaluer-les-troubles-sexuels 

compétence, sexologue, psychothérapeute, évaluation des troubles sexuels, évaluation des troubles mentaux, DSM, Manuel Diagnostique et Statistique, OPSQ

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