Unsplash/Cok Wisnu - Photo modifiée par Les 3 sex*

Scientia sexualis et ars erotica : les jeunes indonésien.ne.s résistent au discours sur le désir sexuel

24 avril 2020
px
text

Date de publication
14 avril 2020

Résumé original

Basé sur une étude qualitative menée auprès de jeunes indonésien.ne.s, cet article explore les façons dont le discours sur le désir sexuel — qui constitue le soi sexuel en tant que catégorie d'identités LGBTQ+ — peut être contesté dans le devenir sexuel des participant.e.s. En utilisant la comparaison entre la scientia sexualis (science du sexe) et l’ars erotica (art érotique) de Michel Foucault, les récits des participant.e.s sont analysés pour explorer de nouvelles possibilités de subjectivité sexuelle sans pour autant catégoriser ou rejeter les positions des sujets LGBTQ+. Les résultats montrent que les participant.e.s ont adopté une position de sujet offerte par le discours du désir sexuel, mais qu'ils et elles ont simultanément résisté à ses mécanismes de scientia sexualis en plaçant l'art du plaisir sexuel, plutôt que la spécification des désirs, au centre de leur devenir en tant que sujets sexuels.

*Traduction libre

Référence
Wijaya Mulya, T. (2020). Scientia sexualis and ars erotica: Indonesian young people resisting the discourse of sexual desire. Psychology & Sexuality. DOI : 10.1080/19419899.2020.1751250

Pour demander la production scientifique entière aux auteur.e.s
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/19419899.2020.1751250

désir sexuel, subjectivité sexuelle, jeunes, Indonésie

Commentaires

Connectez-vous ou Créez un compte . Seuls les abonné.e.s peuvent commenter.