D’après la BBC, au Soudan, l’excision et les autres formes de mutilations génitales féminines (MGF) sont maintenant passibles de trois ans d’emprisonnement et d’une amende pour les personnes les pratiquant. Un mouvement pour le bannissement de ces pratiques existait déjà depuis un certain temps dans le pays, ainsi qu’ailleurs dans le monde, mais seuls quelques États soudanais les interdisaient. Et encore, la législation n’était pas vraiment respectée, car les MGF font l’objet d’un grand tabou.
Les mutilations génitales féminines sont liées à des croyances culturelles en rapport avec la réputation des filles. Ainsi, malgré les diverses problématiques gynécologiques et les infections qu’elles peuvent causer, les Nations unies rapportent que 87 % des Soudanaises ayant entre 14 et 49 ans ont vécu une excision, une clitoridectomie, une infibulation ou une autre forme de mutilation génitale.
Référence
https://www.bbc.com/afrique/region-52514457
Source
Non applicable
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