Le 23 mai dernier, on soulignait la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale. Cette journée internationale, créée en mai 2013 par les Nations unies, a pour but de conscientiser la population mondiale à cette réalité, qui est vécue par un grand nombre de personnes dans les pays en développement.
La fistule obstétricale est une perforation entre le vagin et le rectum ou la vessie, qui peut se former lors d’un accouchement vécu dans des conditions précaires, faute de ressources humaines, matérielles et financières dans le domaine des soins. Le jeune âge des personnes qui accouchent, le fait d'avoir eu une mutilation génitale et le manque d’effectifs médicaux pour l’accompagnement à la naissance sont les principaux facteurs de risque qui peuvent mener à cette complication médicale.
En plus de provoquer des délais dans le financement des programmes entourant la lutte pour l’élimination des mariages d’enfants et la pratique de mutilations génitales, les dérangements entourant la pandémie de COVID-19 pourraient provoquer des millions de grossesses non désirées, faute d’un support financier suffisant pour la prévention, donc pour la contraception et l’ensemble des ressources médicales entourant les services de planification familiale.
De plus, selon le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) en charge des questions de santé sexuelle et reproductive, la maladie à coronavirus et ses impacts sur l’économie vont probablement aussi limiter encore plus l’accès à des soins adéquats lors des accouchements et contribueront à fragiliser davantage la condition générale et la santé sexuelle des personnes qui donnent naissance.
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Non applicable
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