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La pandémie a causé un recul dans l’éducation à la sexualité selon l’OPSQ

3 juin 2020
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Joanie Heppell, la présidente de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ), déplore la suspension des contenus d’éducation à la sexualité dans les écoles primaires et secondaires depuis la fermeture des établissements scolaires en raison de la pandémie. Les élèves n’ont pas accès à ces contenus puisque seules les matières dites « de base » continuent d’être enseignées.

Selon Mme Heppell, il est regrettable que les jeunes n’aient pas droit à toutes les heures d’éducation à la sexualité prévues dans le programme scolaire. « On était déjà en arrière [...] et là, en contexte de pandémie, non seulement on garde ce retard qu’on avait, mais le fossé se creuse », a-t-elle expliqué à La Presse. « Il va y avoir un trou cette année. C’est une année tronquée. »

Plusieurs jeunes se tourneraient actuellement vers les écrans pour trouver des réponses à leurs questionnements sur la sexualité et tomberaient parfois sur des contenus inappropriés. « On ne pense pas seulement à la porno, mais à tout type de média où l’on devrait avoir un regard critique en termes de stéréotypes de genres, d’objectification des corps », a signalé la présidente de l’OPSQ. Cela pourrait avoir des répercussions négatives sur leur développement sexuel, craint-elle.

Mme Heppell presse le ministère de l’Éducation de trouver des façons de rattraper le retard accumulé cette année en matière d’éducation à la sexualité.

Référence
https://www.lapresse.ca/societe/famille/202006/01/01-5275907-la-sexualite-nest-plus-expliquee-aux-jeunes.php  

Source
Non applicable

éducation à la sexualité, OPSQ, sexologue, Joanie Heppell, élèves, ministère de l’Éducation, pandémie, COVID-19

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