Un rapport du National Women’s Law Center (litt. « Centre national de droit pour les femmes »), ou NWLC, démontre qu’une analyse plus poussée des groupes démographiques affectés par la crise de la COVID-19 rapporte que le taux de chômage global dissimule la réalité des groupes marginalisés aux États-Unis.
Le rapport atteste de la surreprésentation de toutes les femmes dans les emplois de première ligne à risque, ainsi que de leur taux de chômage plus élevé. Les femmes ont obtenu 1,1 million d’emplois en mai, ce qui signifie qu’à peine un peu plus de 10 % des emplois perdus des femmes durant la pandémie ont été regagnés durant cette période. Malgré les faibles avancées au cours du mois de mai, les femmes restent les personnes les plus touchées par la pandémie aux États-Unis. Elles représentent 56 % des emplois perdus, mais seulement 46 % des emplois regagnés.
Les analyses, basées sur les données du Bureau of Labor Statistics (litt. « Bureau de la statistique du ministère du Travail »), ou BSL, indiquent que la baisse du taux de chômage global ne représente pas la réalité des femmes de différentes origines, puisque celui-ci diffère énormément selon la démographie.
Toujours selon le NWLC, les données démontrent que les femmes latino-américaines ont un taux de chômage de 19 %. Les femmes noires, ainsi que les femmes vivant en situation de handicap ont même vu leur taux de chômage augmenter durant le mois de mai, à 16,4 % et 20,3 % respectivement. L’âge semble aussi être un facteur, puisque 24 % des femmes d’origines diverses de 20 à 24 ans se sont retrouvées sans emploi durant cette période.
Selon les mêmes données, le taux de chômage des hommes blancs n’était que de 10,7 % en mai.
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