Dernièrement, le premier long métrage de la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré, Mignonnes, a été primé à Berlin ainsi qu’au festival de Sundance. Il s’agit d’un drame à propos d’une « parisienne de onze ans, tiraillée entre les règles d’une famille sénégalaise polygame et la tyrannie des réseaux sociaux », qui fait entre autres la critique de l’hypersexualisation des jeunes filles.

Toutefois, d’après divers quotidiens dont Le Figaro et Huffpost Québec, lorsque Netflix États-Unis a présenté le film sous le nom « Cuties » pour le mettre en ligne en septembre, l’affiche utilisée et le synopsis ont fait réagir les internautes en lien avec l’hypersexualisation des préadolescentes. En effet, contrairement à l’affiche originale où l’on voit quatre amies courir dans la rue entourées de confettis, la version américaine les représentait plutôt dans des poses de danse suggestives. Quant au synopsis proposé, il y était question de défier les traditions familiales et de découvrir sa féminité à travers le twerk.

De nombreuses personnes se sont insurgées sur les réseaux sociaux, une pétition ayant même été créée pour que le film ne soit pas rendu disponible sur la plateforme de Netflix, sans prendre en considération le réel contenu du long métrage. Néanmoins, Netflix a présenté des excuses publiques pour le choix inapproprié et non représentatif de leur matériel promotionnel et a modifié l’affiche ainsi que le synopsis du film.

Références
https://www.lefigaro.fr/cinema/netflix-s-excuse-apres-son-derapage-promotionnel-sur-le-film-francais-mignonnes-20200821 
https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/cuties-mignonnes-excuses-netflix_qc_5f3fda0bc5b6763e5dc27a19