unsplash/Javier Trueba – Photo modifiée par Les 3 sex*

Universités : des étudiant.e.s dénoncent leurs professeur.e.s

1 septembre 2020
Charlotte Lopez
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Les dénonciations de harcèlements sexuels et d’agressions sexuelles qui ont eu lieu cet été sur les réseaux sociaux n’ont pas épargné le milieu universitaire québécois, alors en pleine modification de ses politiques pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel.

Des étudiant.e.s ont en effet témoigné et dénoncé en grand nombre certaines personnes du corps professoral, notamment sur le compte Instagram victims_voices_academia. Selon La Presse Canadienne, on peut y lire plusieurs témoignages d’étudiant.e.s, allant d'avances et propos déplacés à des regards appuyés de la part d’enseignant.e.s. 

Selon une loi adoptée en 2017, les établissements d’études supérieures doivent, depuis un an, mettre en place des formations obligatoires et des règles spécifiques pour le traitement des plaintes. Néanmoins, certain.e.s étudiant.e.s n’osent pas encore porter plainte auprès de leurs administrations, par crainte qu'on ne les écoute pas et ne les entende pas.

Pour Noémie Veilleux, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FÉCQ), les administrations se contentent « de remplir leurs obligations légales, sans plus ». « Si on cherche juste à faire le minimum, on n’arrivera clairement pas à pallier le problème, qui est une culture du viol sur nos campus », ajoute-t-elle.

Les rapports des universités et des collèges concernant ces nouvelles politiques émises par le ministère de l’Enseignement supérieur seront déposés à l’automne, où un premier bilan pourra être effectué.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/education/2020-08-30/denonciations-une-mefiance-persiste-dans-les-cegeps-et-universites.php

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