unsplash/Alana Mediavilla – Photo modifiée par Les 3 sex*

Résilience des travailleuses du sexe en temps de pandémie

10 septembre 2020
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Les mesures de distanciation physique dues à la pandémie de la COVID-19 ont eu des impacts importants chez les travailleuses et travailleurs du sexe, notamment en ce qui concerne leur revenu. 

Le Devoir rapporte que depuis le début de la pandémie, les revenus des travailleuses du sexe connaissent une forte diminution par le fait que leurs milieux de travail, dont les bars de danseuses et les salons de massages érotiques, n’ont toujours pas réouverts, malgré la reprise graduelle des activités économiques au Québec. Celles qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie n’ont pas accès à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour pallier les difficultés financières qu’elles éprouvent, ce qui poussent certaines d’entre elles à se tourner vers un autre milieu de travail. 

Sandra Wesley, directrice générale de l’organisme Stella, décrit les travailleuses du sexe comme des personnes « résilientes » puisque pour « survivre », elles ont dues s’adapter aux réalités de la pandémie, en offrant, par exemple, leurs services en ligne. Wesley ajoute que certaines d’entre elles ont choisi de quitter le travail du sexe pour devenir préposée aux bénéficaires ou préposée à l’entretien ménager, puisqu’il y a plusieurs postes à combler. D’autres se tournent vers le domaine de la construction puisque selon Wesley, les emplois dans cette sphère nécessite des formations de courte durée et que ces femmes se sentent confortables dans des milieux majoritairement masculins. 

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/585544/coronavirus-une-porte-de-sortie-de-la-prostitution

travail du sexe, industrie du sexe, pandémie, coronavirus, SARS-CoV-2, COVID-19, difficultés financières

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