La Presse rapporte que les dernières données sur la COVID-19 des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), aux États-Unis, sont plus inquiétantes que ce que révélait une récente méta-analyse britannique. Cela pourrait entre autres s’expliquer par la différence entre les systèmes de santé et l’absence de dépistage systématique dans le pays nord-américain. En ce qui a trait aux personnes enceintes porteuses de la COVID-19, les informations des CDC démontrent qu’elles seraient touchées plus gravement et seraient davantage à risque d’accoucher prématurément.

C’est notamment à la lumière de ces nouvelles données que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) demande au gouvernement de placer les personnes enceintes qui enseignent en retrait préventif malgré le manque de personnel enseignant. La présidente de la CSQ argumente que ces personnes n’ont pas à mettre leur santé en jeu alors qu’elles ne sont pas responsables de la pénurie actuelle. Par ailleurs, le respect des normes de distanciation physique est pratiquement impossible dans les écoles. Pour le moment, le ministre de l’Éducation a indiqué que le retrait n’était pas envisagé, mais que des mesures sanitaires supplémentaires avaient été recommandées.

Références
https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2020-09-19/covid-19-risques-accrus-d-accouchement-premature.php 
https://www.lapresse.ca/actualites/education/2020-09-19/covid-19/la-csq-veut-retirer-les-enseignantes-enceintes-des-ecoles.php