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Dénonciations des abus sexuels et des féminicides au Mexique

24 septembre 2020
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Le Monde rapporte que des activistes féministes cagoulées occupent l’édifice de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour soutenir les proches des victimes d'abus sexuels, de féminicides et de disparitions forcées, et pour dénoncer l’inaction des autorités envers la hausse des violences de genre. 

En 2019, « 3825 Mexicaines ont été assassinées. Mais seuls 976 cas ont été reconnus comme féminicides ». Les chiffres ne font qu’augmenter depuis le confinement dû à la pandémie de la COVID-19. Le Monde soulève que comparativement aux données de 2019, les féminicides sont en hausse de 5,4 % et les violences de genre de 24,9 %. 

Erika Martinez, militante et mère d’une jeune fille ayant vécu une agression sexuelle, dénonce le manque d’empathie du président, Andres Manuel Lopez Obrador, aussi nommé AMLO. Malgré les promesses de justice qu’il avait fait aux féministes en 2018, il affirme qu’il y a une baisse des féminicides et accuse les militantes de vandalisme. Une autre activiste cagoulée dénonce que « l'État est complice des violences machistes impunies » puisque seulement 2 % des crimes font l’objet d’un procès. 

Référence
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/22/au-mexique-les-black-blocs-feministes-se-mobilisent-contre-les-violences-de-genre_6053100_3210.html

féminicide, Mexique, abus sexuel, militantisme, disparitions forcées, agression sexuelle, violence, black blocs

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