Dans le cadre de la Journée mondiale du droit à l’avortement qui se déroulait hier, une déclaration conjointe sur les droits à l'avortement a été rédigée par 10 organisations internationales en santé sexuelle. Elle sera remise ce mercredi à la 45e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à Genève. Il est encore possible de la signer jusqu’à aujourd’hui midi, heure locale.
Cette année, la déclaration HRC45 porte sur l'avortement dans le contexte de la pandémie et s’appuie sur les trois dernières déclarations annuelles. Il y est indiqué que le droit à l’avortement a été « sacrifié par convenance » afin de prioriser la crise de la COVID-19, obligeant ainsi certaines personnes à recourir à des avortements clandestins non sécuritaires ou à mener à terme des grossesses non désirées.
De nombreux facteurs qui ont limité l’accès aux soins d’avortement depuis les six derniers mois sont mentionnés, tels que l’augmentation de la violence domestique et de la violence par des partenaires intimes, la hausse de la charge des soins pour les femmes et les filles, ou encore la mise en place du confinement.
Cependant, il a été noté que certains États ont réussi à accroître l’accessibilité en élargissant le cadre légal de l’avortement médical et en facilitant les procédures de télémédecine durant la pandémie mondiale, ce qui démontre donc que ces obstacles ne devraient pas exister.
Par cette déclaration disponible en anglais, espagnol, français, arabe et russe, les États sont ainsi invités à respecter, à protéger et à réaliser les droits humains des personnes concernant le droit à l’avortement.
Sources
https://www.sexualrightsinitiative.com/news/2020-sep/request-sign-hrc45-joint-civil-society-statement-abortion
https://sexualrightsinitiative.com/fr/resources/hrc-45-declaration-conjointe-de-la-societe-civile-sur-lavortement
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