Nathalie Gélinas, coordonnatrice du projet Sphères, remarque une augmentation des demandes d’aide de la part des victimes d’exploitation sexuelle à Montréal depuis le début de la pandémie de la COVID-19.
Selon le site Web du projet, celui-ci vise à accompagner des personnes de 12 à 24 ans dans une démarche personnalisée et centrée sur leurs besoins. Leur participation est volontaire, c’est-à-dire que ces jeunes « doivent reconnaître avoir des activités sexuelles qu’ils [et elles] perçoivent comme étant problématiques ».
Une recherche basée sur des entretiens auprès des participant.e.s de Sphères démontre que ce projet répond à leurs besoins et que « les jeunes rapportent des changements bénéfiques sur leur façon d’évaluer les risques, leur capacité à mettre leurs limites et développer leur confiance envers les professionnel[.le.]s qu’ils [et elles] côtoient grâce à Sphères ».
Les personnes qui ont participé à cette recherche affirment également reconnaître que l’approche unique, concertée et positive est à la base du succès de ce projet.
Afin d’illustrer les bienfaits de cette approche, une participante explique : « C’est comme tu travailles tout ce qui a autour de la prostitution pis la prostitution. Parce que le problème, c’est pas la prostitution, c’est ce qui a autour. »
Source
https://spheresprojet.com/
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