Radio-Canada rapporte qu'Instagram a mis à jour sa politique sur la nudité mercredi, soit trois mois à la suite d’une controverse suscitée par le retrait d’une publication de la mannequin britannique taille plus Nyome Nicholas-Williams.
Cette photo qui la présente partiellement nue enveloppant ses seins dans ses bras a été jugée pornographique selon la politique d’Instagram sur le « serrements des seins » (boob squeezing).
En réaction à ce jugement, Nyome Nicholas-Williams lance la campagne #IWantToSeeNyome avec sa photographe Alexandra Cameron et avec la militante Gina Martin, dont l’objectif est de soulever les inégalités des décisions d’Instagram envers ce type de photo puisque selon elle, « la plateforme n’est pas aussi sévère avec les photos de femmes blanches minces dans des poses identiques ou semblables ».
Plusieurs moyens ont été utilisés lors de cette campagne pour revendiquer le droit de publier du contenu dans lequel une personne enveloppe ou tient ses seins. D’un côté, les internautes ont partagé la photo en question avec le mot-clic #IWantToSeeNyome pour lui donner de la visibilité. D’un autre côté, une pétition a été lancée sur Change.org pour apporter des changements dans les politiques des réseaux sociaux et a récolté 22 000 signatures. Enfin, avec des vedettes, Nyome a cosigné une lettre ouverte dénonçant la politique sur la nudité et c’est d’ailleurs ce moyen qui a attiré l’attention du PDG d’Instagram, Adam Mosseri.
Pour terminer, Nyome affirme : « Le réseau social a pu modifier les conditions sur la compression des seins. Cela signifie qu'il peut faire la différence entre le fait de tenir les seins et de les presser – l'un étant une forme d'art et l'autre étant pornographique. »
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