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Le RQAP devient plus inclusif et moins discriminatoire

6 novembre 2020
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Le projet de loi 51, adopté la semaine dernière, apporte des modifications importantes au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Ces mesures, qui visent une plus grande flexibilité du régime, vont profiter aux mères qui travaillent pendant leur congé de maternité, aux parents adoptants ainsi qu’aux mères « solos ».

À partir de janvier prochain, les mères pourront travailler durant leur congé de maternité sans que leur rémunération soit déduite de leurs prestations parentales, pourvu que cette rémunération ne dépasse pas leur revenu hebdomadaire moyen. Jusqu’à présent, cette mesure était seulement permise aux pères.

« Ce sont de grandes avancées, notamment sur la controverse de l’iniquité entre les hommes et les femmes. C’est vraiment important pour la société, qui a beaucoup évolué. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas que les mères restent avec leur enfant, mais maintenant, elles pourront rester plus connectées avec le monde du travail, sans être pénalisées, si elles le souhaitent », a fait part Sylvie Lévesque, porte-parole de la Coalition pour la conciliation famille-travail-études, à Radio-Canada.

La nouvelle loi permettra également aux parents adoptants de prendre le même nombre de semaines de congé que les parents biologiques, soit 55 semaines plutôt que 42 semaines.

Les mères « solos » auront accès à cinq semaines de congé de plus que ce que permet le régime actuel, et ce, à compter de janvier 2022. Il s’agit des cinq semaines de congé normalement attribuées au second parent dans les situations de coparentalité.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1745879/rqap-meres-peres-salaires-adoption-projet-de-loi

Québec, législation, amendement, parentalité, soloparentalité, féminisme, égalité, équité, inclusivité, adoption

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