TV5 monde rapporte que la Commission européenne, l’institution de l’Union européenne (UE) responsable des politiques communautaires, a mis sur pied un plan de défense des droits LGBTQ+ plus assumé et plus uniforme que les différentes politiques nationales existantes. Pour ne nommer que cela, une stratégie sur cinq ans visera à abolir les thérapies de conversion. Cette initiative revêt d’autant plus d’importance qu’une enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne a révélé que les victimes de discriminations basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre est passée de 37 % à 43 %, entre 2012 et 2019.
En effet, bien que certains États membres de l’UE démontrent déjà une certaine ouverture, notamment face à la reconnaissance des couples de même genre et à la possibilité d’adoption pour ceux-ci, la situation dans d’autres pays inquiète la Commission. Entre autres, la Pologne a des « zones sans idéologie LGBTQ+ », l’Estonie prévoit possiblement spécifier dans la loi qu’un mariage ne peut être qu’entre un homme et une femme et la Hongrie souhaite indiquer dans la constitution que le sexe assigné à la naissance est le seul reconnu.
Commentaires