unsplash/Angelo Moleele – Photo modifiée par Les 3 sex*

Projet Sexto : endiguer le partage d’images intimes chez les jeunes

23 novembre 2020
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Radio-Canada rapporte que le directeur des poursuites criminelles et pénales, la Sûreté du Québec et plusieurs écoles en Estrie se sont associées pour mettre en place le projet Sexto. L’initiative vise à endiguer le partage d’images intimes de personnes mineures en intervenant rapidement dans les situations de sextage (sexting) contenant de telles images et en incitant les jeunes à dénoncer leur propagation non consensuelle.

Alors que 70 % des sextos sont envoyés sans malice, les jeunes ne réalisent pas qu’au sens légal, l’envoi de leurs photos intimes peut être considéré comme de la production et de la distribution de pornographie juvénile. D’ailleurs, une adolescente de la région s’était déjà vue accusée quand son ex-copain avait partagé ses photos. C’est aussi là que le projet Sexto démontre son utilité : en clarifiant le statut des victimes d’un tel partage non consensuel de photos intimes afin qu’une situation semblable n’arrive plus et que les jeunes soient assez en confiance pour porter plainte.

Ainsi, lorsque des photos sont envoyées innocemment, une intervention est prévue avec les parents, les intervenant.e.s scolaires et la police pour éviter leur propagation. Toutefois, si de mauvaises intentions sont derrière le partage des images, c’est encore l’enquête policière et la possibilité d’accusations au criminel qui tiennent.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1750307/sexto-photos-intimes-ecoles-reseaux-victime-juvenile-dpcp 

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