Radio-Canada rapporte que le 1er décembre dernier, lors de la Journée mondiale de lutte contre le VIH, des organismes québécois ont demandé du financement supplémentaire aux gouvernements afin de lutter contre le virus de l’immunodéficience humain (VIH).
C’est d’ailleurs le cas du Bureau régional d’action sida (BRAS) Outaouais, dont le directeur Sylvain Laflamme demande plus de ressources financières pour prévenir et dépister le virus. Selon lui, « il faut mettre de l’argent dans le dépistage [...] il y a une faille à ce niveau-là et [il] pense que les gouvernements doivent s’attarder aux soins de santé ».
Il ajoute que s’il n’y a pas d’amélioration du côté du dépistage, les cas de VIH risquent d’augmenter puisque les personnes atteintes peuvent décider de se tenir loin des hôpitaux en raison de la pandémie de la COVID-19.
De son côté, l’organisme Max Ottawa tente de favoriser l’accès au test de dépistage. Il est possible pour les personnes habitant la Capitale-Nationale de recevoir, à leur domicile, une trousse qui permet de se tester soi-même.
D’après Matthew Harding, gestionnaire de programmes communautaires et directeur exécutif par intérim chez Max Ottawa, l’autodépistage est la meilleure option puisque pour le moment, il ne faut pas s’attendre à un vaccin contre le VIH.
En plus de lutter pour favoriser l’accès au dépistage, des militant.e.s souhaitent combattre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Selon Harding, « des personnes séropositives peuvent vivre une vie complètement normale avec un niveau sérologique qui est indétectable, qui veut dire qui est intransmissible ».
Michel Charron, vivant avec le VIH, souligne que la stigmatisation est encore présente aujourd’hui dans la société, mais qu’elle est plus subtile qu'auparavant. Ainsi, il souhaite que la population soit plus sensibilisée sur les réalités du VIH.
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