Le 17 décembre marque la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux travailleuses et travailleurs du sexe. Celle-ci a été lancé en 2003 afin de rendre hommage aux 48 travailleuses du sexe assasinées par un meutrier dans l’État de Washington.
Sandra Wesley, directrice générale de Stella, rapporte que depuis sa création, cette journée « permet aux collectivités [...] de s’organiser, d’honorer les travailleuses et les travailleurs du sexe victimes de violence et de prendre part à la lutte [...] afin d’assurer une reconnaissance et de meilleures conditions de travail pour les personnes impliquées dans l’industrie du sexe ».
Elle ajoute que cet évènement est également une occasion « d’inciter les représentant[.e.]s élu[.e.]s du gouvernement ainsi que nos collectivités à prioriser le droit à la sécurité des travailleuses et travailleurs du sexe et à abroger les lois qui favorisent la violence à leur égard ».
Dans cet ordre d’idée, le PiaMP a dernièrement fait circuler sur les réseaux sociaux une lettre écrite par le Comité 17 décembre de la Table de concertation TDess regroupant des organismes de Montréal « qui travaillent auprès des personnes qui échangent des services sexuels contre toute forme de rémunération ».
Cette initiative permet notamment de mettre en lumière que « les lois canadiennes participent à perpétuer ces violences, [stigmatisation, discrimination, brutalités policières, etc.] car elles ont pour effet d’isoler les travailleur.euses du sexe et posent des obstacles importants à leur accès au système de justice ».
La lettre sera envoyée aujourd’hui par courriel aux élu.e.s du pays, de la province et des villes.
Sources
https://www.canva.com/design/DAEQToiiaKk/TpH_Gz6zoK1lDJ3EEVn2oA/view
https://www.facebook.com/lepiamp/photos/a.519367058105443/4829855247056581/
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