Têtu rapporte que, quelques jours à la suite du mouvement #MeTooInceste, plusieurs personnes des communautés LGBTQ+ en France ont témoigné sur Twitter avoir subi des violences sexuelles. Cette vague de dénonciation accompagnée du mot-clic #MeTooGay a pris naissance lorsqu’un internaute a accusé de viol et d’agression sexuelle l’élu parisien Maxime Cochard et son conjoint.
Cette prise de parole a provoqué une vague de soutien pour les victimes d’agression sexuelle sur Twitter, notamment de la part d’Elisabeth Moreno, ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes, chargée de la lutte contre les discriminations, qui souligne : « La libération de la parole nécessite du courage. Tout mon soutien à ceux et celles qui témoignent à travers #MeTooGay. Les violences sexistes et sexuelles sont un fléau que nous devons combattre collectivement. Les victimes doivent être crues, écoutées et accompagnées. »
L’association SOS homophobie a également montré son soutien aux victimes en mentionnant sur Twitter : « Dans la lignée de #MeToo, #MeTooInceste, le mouvement #MeTooGay marque une nécessaire libération de la parole de victimes de violences sexuelles. Ces personnes doivent être entendues et protégées. On vous croit et on vous soutient. »
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