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Travail du sexe : une banque de données signalant les clients violents

5 février 2021
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Radio-Canada rapporte que des associations de défense des personnes travaillant dans l’industrie du sexe, en Colombie-Britannique, travaillent actuellement à la création d’un outil permettant de signaler les mauvais clients.

Cette banque de données pourra être réalisée grâce à un don de 1 million de dollars offert par la Fondation du droit de la Colombie-Britannique et une fondation familiale privée. Elle recueillera des renseignements sur les clients ayant eu des comportements violents ou problématiques. Les personnes travaillant dans l’industrie du sexe pourront ainsi faire des recherches par mots-clés sur les plaques d’immatriculation et les descriptions des clients, entre autres, ce qui leur permettra d’être mieux protégées.

Mebrat Beyene, directrice générale de la WISH Drop-In Centre Society (un organisme qui offre du soutien aux personnes faisant du travail du sexe), se réjouit de la mise sur pied de cette banque de données. « Le fait d’avoir un outil provincial pour signaler les mauvais clients est un besoin critique depuis longtemps. Huit travailleuses du sexe sur dix qui travaillent à l’extérieur affirment qu’elles ne veulent pas signaler des actes de violence à la police, souvent en raison de la stigmatisation ou des barrières juridiques », a-t-elle expliqué à Radio-Canada.

L’outil en question sera développé par et pour des personnes travaillant dans l’industrie du sexe.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1767912/prostituee-sexe-clients-agressifs-protection-wish

Canada, service sexuel, discrimination, criminalisation, protection, sécurité, soutien, droits de la personne, clientèle, féminisme, intersectionnalité

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