Unsplash/Clay Banks - Photo modifiée par Les 3 sex*

Devenir un.e sexacadémicien.ne : réflexions sur un projet de recherche « sale »

20 janvier 2021
px
text

Date de publication
20 janvier 2020

Résumé original

La recherche sur le sexe et la sexualité peut être considérée comme une forme de « sale boulot », car malgré son utilité publique, elle continue d'être marginalisée et dévalorisée au sein de l'université et au-delà. Par le biais de l'association, les chercheurs et chercheuses dans le domaine du sexe et de la sexualité en viennent à être qualifié.e.s de « sales travailleurs/travailleuses » et sont vulnérables à toute une série de réactions stigmatisantes et de répercussions négatives. Cet article contribue à la connaissance des défis liés à ce travail sale, en examinant de manière réflexive mes expériences en tant que chercheuse doctorale enquêtant sur l'influence du genre dans la pornographie. Il explore les différents obstacles institutionnels, professionnels et personnels que j'ai rencontrés au cours de mon parcours de « sale boulot » et illustre comment ces expériences ont pu être affectées par mon identité de jeune chercheuse.

*Traduction libre

Référence
Keene, S. (2021). Becoming a sexademic: Reflections on a ‘dirty’ research project. Sexualities. https://doi.org/10.1177/1363460720986915

Pour demander la production scientifique entière aux auteur.e.s
https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1363460720986915

pornographie, travail sale, réflexivité, genre, éthique

Commentaires

Connectez-vous ou Créez un compte . Seuls les abonné.e.s peuvent commenter.