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#C’estAssez : lutte pour des maisons d’hébergement plus accessibles

12 mars 2021
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Le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ) a lancé, le 8 mars dernier, la campagne #C’estAssez, qui vise à dénoncer le manque d’accessibilité des maisons d’hébergement.

Selon l’organisme, seulement 12 des 98 maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale au Québec seraient accessibles aux fauteuils roulants. Parmi ces 12 refuges, seulement trois pourraient offrir aux femmes en situation de handicap les mêmes services et espaces qu’aux autres femmes hébergées.

Le RAPLIQ rappelle que la violence conjugale cible disproportionnellement les femmes handicapées. En effet, ces dernières seraient plus à risque de vivre de la violence physique, psychologique et économique dans leur relation amoureuse que les femmes sans handicap. Leur vulnérabilité serait exacerbée par la pénurie de maisons d’hébergement. Cette pénurie empêcherait certaines des victimes de quitter leur partenaire violent.e et contribuerait à leur isolement.

« Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, la violence conjugale est en hausse constante et des sommes importantes ont été injectées de la part de différents ministères au Québec. Des programmes, des plans d’action furent créés. Néanmoins, les femmes handicapées en font rarement partie », déplore le RAPLIQ.

La Montreal Gazette indique que l’organisme souhaite également dénoncer ce manque d’accessibilité devant la Commission des droits de la personne.

Référence
https://montrealgazette.com/news/local-news/group-calls-for-quebec-womens-shelters-to-be-more-accessible

Source
https://rapliq.org/femmes-handicapees-victimes-de-violence-conjugale/

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