La semaine dernière était annoncée la poursuite qu’a intentée l’UQAM contre Hélène Boudreau, une finissante qui a publié des photos d’elle seins nus sur lesquelles on voyait le logo de l’Université. L’institution la poursuit ainsi pour un montant de 125 000 $ pour atteinte à la réputation.

Quelques jours plus tard, La Presse rapporte qu’un mouvement de soutien auquel a été associé le mot-clic #PapaUQAM a été créé par diverses personnes ayant également étudié à l’UQAM. Elles s’indignent de la réaction de leur université, pourtant réputée pour son programme d’études féministes, et perçoivent la poursuite de l’UQAM comme un manque de considération envers les personnes qui travaillent dans l’industrie du travail du sexe. Choquées par ce qu’elles considèrent comme de l’hypocrisie de la part de l’institution, plusieurs personnes ont dénoncé la situation en suivant l’exemple de celle qu’elles défendent, se dénudant partiellement aux côtés du logo de l’UQAM et publiant les photos sur les réseaux sociaux.

Références
https://www.lapresse.ca/actualites/education/2021-04-05/mouvement-de-soutien-pour-l-etudiante-poursuivie-par-l-uqam.php
https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-03-31/photos-jugees-indecentes-ou-pornographiques/l-uqam-reclame-125-000-a-une-etudiante.php