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Québec : confinement et hausse de la pornographie juvénile en ligne

14 avril 2021
Charlotte Lopez
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La Presse a publié mardi une enquête concernant la pornographie juvénile sur Internet et la responsabilité des serveurs informatiques québécois qui hébergent de grandes entreprises. Chaque année plusieurs dizaines de milliers d’images d’enfants exploité.e.s sexuellement y sont repérées.

Alors que ces entreprises affirment ne pas pouvoir accéder au contenu de leurs client.e.s, Jean Loup Le Roux, spécialiste en cybersécurité et vie privée, assure qu’elles pourraient, pour la plupart, y avoir accès, car il s’agit de leur infrastructure. 

Des milliers d’images sont détectées depuis des années par le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) grâce à son projet Arachnid, un programme de reconnaissance faciale. C’est de cette manière que des sites comme ImageVenue.com et GayBoysTube ont reçu des dizaines de milliers de demandes de suppression d’images pédopornographiques.

Les hébergeurs montréalais de ces sites (iWeb et eStruxture) sont alertés depuis des années par le CCPE que de telles photos et vidéos se trouvent sur leur plateforme; tout comme OVH, une autre société d’hébergement située en Montérégie. Ces entreprises affirment qu’elles ne peuvent rien faire face à ce contenu, mais que la question de la pornographie juvénile est prise au sérieux.

La Presse explique que, selon la loi canadienne, les entreprises qui proposent des services Internet doivent déclarer à la police toutes images pédopornographiques. Néanmoins, les entreprises ne sont pas obligées de déceler elles-mêmes ces images.

Référence
https://www.lapresse.ca/actualites/enquetes/2021-04-13/l-autre-epidemie/pornographie-juvenile-ca-se-passe-chez-toi-tu-es-responsable.php

enfant, mineur, agression sexuelle, violence sexuelle, victime d'agression sexuelle, conséquence, responsabilisation, dénonciation, prévention, protection, pédophilie

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