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La part sociale de l’instinct maternel

11 mai 2021
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Radio-Canada rapporte que le principe d’instinct maternel est remis en question par divers milieux scientifiques. Il est vrai que les changements hormonaux dus à la puberté peuvent créer un « désir biologique » de se reproduire et que, durant une grossesse, les hormones peuvent également préparer la personne enceinte à prendre soin de l’enfant à naître. Cependant, plusieurs facteurs socioculturels auraient également un rôle à jouer dans le désir et le choix face à la maternité. Principalement, ce sont les stéréotypes de genre, la socialisation genrée et la pression sociale qui orienteraient les désirs des filles et des femmes qui apprennent, dès leur plus jeune âge, qu’elles sont destinées à la maternité.

Pourtant, le choix de ne pas avoir d’enfant est de plus en plus commun, mais celles qui rejettent la maternité sont souvent jugées au nom de ce soi-disant instinct maternel. Le concept serait ainsi contraignant, voire nocif. D’ailleurs, même les parents peuvent en souffrir puisque l’instinct maternel s’inscrit dans un ensemble de schémas sociaux selon lesquels les mères doivent s’occuper de leurs enfants, parfois au détriment de leur santé, tandis que les pères sont écartés et ignorés.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1791440/maternite-instinct-biologie-pression-sociale

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