Unsplash/Gemma Chua-Tran – Photo modifiée par Les 3 sex*

Taux de vaccination contre le virus du papillome humain en fonction de l'identité de genre et de l'orientation sexuelle

3 mai 2021
px
text

Date de publication
03 mai 2021

Résumé original

Aux États-Unis, la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) est recommandée jusqu'à l'âge de 26 ans, bien que la vaccination soit actuellement approuvée pour toutes les personnes jusqu'à l'âge de 45 ans. Cette recherche a cherché à explorer les disparités de vaccination contre le VPH en fonction de l'âge, avec une analyse de sous-groupe par groupes d'identité de genre et d'orientation sexuelle, ainsi que les facteurs sociodémographiques qui peuvent servir d'obstacles ou de facilitateurs à la vaccination. Cette étude a utilisé les données du système de surveillance des facteurs de risque comportementaux de 2018. Seules les données des personnes ayant déclaré leur identité de genre, leur orientation sexuelle et leur statut vaccinal contre le VPH ont été incluses dans l'échantillon analytique (n = 7330). Les taux de vaccination contre le VPH pour cet échantillon étaient faibles, puisque seulement 18,2 % (n = 1332) de l'échantillon avaient reçu le vaccin contre le VPH. Ces faibles taux de vaccination étaient similaires dans tous les sous-échantillons : hommes cisgenres (9,8 %, n = 343), femmes cisgenres (25,8 %, n = 985), hétérosexuels (17,5 %, n = 1197), femmes lesbiennes ou hommes gays (20,8 %, n = 40) et personnes bisexuelles (30,8 %, n = 95). Dans les modèles de régression logistique multivariables, les participant.e.s les plus jeunes (18-34 ans) étaient plus susceptibles de déclarer avoir reçu la vaccination contre le VPH dans tous les sous-échantillons. Une modélisation plus poussée a révélé plusieurs facteurs communs associés à une probabilité plus élevée de vaccination : vivre dans une zone métropolitaine, avoir une couverture d'assurance et avoir au moins un.e prestataire. Il est important de comprendre les disparités en matière de vaccination, ainsi que les facteurs qui facilitent et entravent la vaccination, afin d'éclairer les politiques et les programmes. Ceci est particulièrement important pour les adultes âgé.e.s de 35 à 44 ans qui ont été exclu.e.s des recommandations initiales de vaccination, mais qui sont vulnérables en raison de l'évolution des normes culturelles, notamment le mariage tardif, les relations à long terme non monogames et la fin des partenariats à long terme.

*Traduction libre

Référence
Griffin, M., Jaiswal, J. et Stults, C. B. (2021). Human Papillomavirus Vaccination Rates by Gender Identity and Sexual Orientation Among 18–44-Year-Olds in the U.S. Archives of Sexual Behavior. https://doi.org/10.1007/s10508-020-01900-x

Pour demander la production scientifique entière aux auteur.e.s
https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-020-01900-x

papillomavirus humain, infection sexuellement transmissible, LGBTQ, accès aux vaccins, identité de genre, orientation sexuelle

Commentaires

Connectez-vous ou Créez un compte . Seuls les abonné.e.s peuvent commenter.