Date de publication
10 mai 2021
Résumé original
Les personnes bisexuelles présentent des taux plus élevés d'automutilation non suicidaire (ANS) que les autres groupes. Cette étude visait à explorer les expériences des personnes bisexuelles en matière de sexualité, d'automutilation non suicidaire et de la pandémie de COVID-19. Quinze personnes bisexuelles (16-25 ans) ayant une expérience d'automutilation sexuelle ont participé à des entretiens qualitatifs en ligne. Une analyse thématique a été utilisée. Les résultats préliminaires ont été partagés avec un sous-ensemble de participant.e.s pour vérification par les membres. Les participant.e.s ont décrit les expériences vécues entre les mondes binaires de l'hétérosexualité et de l'homosexualité, ainsi que la discrimination et l'invalidation qui en découlent. Le manque d'accès à une représentation bisexuelle positive a contribué à des sentiments de dégoût de soi, l’ANS étant utilisée pour gérer les émotions ou l'autopunition. L'effet de l'enfermement n'était pas clairement défini, dépendant des circonstances personnelles et des significations de l'interaction sociale pour les participant.e.s. Il est nécessaire de reconnaître davantage les récits sociétaux significatifs autour de la bisexualité dans les formulations cliniques des difficultés de santé mentale et de l’ANS au sein de cette population.
*Traduction libre
Référence
Dunlop, B. J., Hunter, C., Shafti, M., Coleman, S. E., Hartley, S. et Taylor, P. J. (2021). ‘Why is it so different now I’m bisexual?’: young bisexual people’s experiences of identity, belonging, self-injury, and COVID19. Psychology & Sexuality. https://doi.org/10.1080/19419899.2021.1924241
Pour demander la production scientifique entière aux auteur.e.s
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/19419899.2021.1924241
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