Le site de nouvelles de l’Université de Montréal rapporte qu’une récente étude a évalué l’efficacité des thérapies de couple cognitivocomportementales pour traiter la vestibulodynie auprès d’une centaine de couples. Pour le moment, ce type de trouble occasionnant des douleurs et une sensation de brûlure à l’entrée du vagin lors d’une pénétration n’est pas associé à une cause en particulier, bien que diverses causes biomédicales et psychosociales soient envisagées. Quoi qu’il en soit, la vestibulodynie est fortement liée à l’anxiété et à une insatisfaction face à la sexualité au sein du couple.
Alors que certaines personnes utilisent de la lidocaïne, une crème anesthésiante, pour diminuer les sensations douloureuses, l’étude menée par Sophie Bergeron et son équipe a mis en lumière l’efficacité supérieure de la thérapie de couple pour contrer les difficultés vécues par environ 8 % des Nord-Américaines. Contrairement à la crème, ce type de suivi permet d’aller plus loin que l’évitement de la douleur. En effet, il permet de réapprendre à associer la sexualité avec le plaisir et l’intimité, à élargir le répertoire d’activités sexuelles et à amener les partenaires à être plus empathiques face aux émotions vécues par l’autre en lien avec la difficulté sexuelle.
D’après l’étude, au terme de six mois de suivi, la satisfaction des participant.e.s face à leur sexualité s’était grandement améliorée, tandis que la détresse et la peur de la douleur des personnes vivant avec la vestibulodynie avaient nettement diminué.
Source
https://www.ajog.org/article/S0002-9378(20)30866-8/fulltext
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