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GRC : peu de congédiements malgré les inconduites sexuelles

27 mai 2021
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Radio-Canada rapporte que dans les cinq dernières années, une trentaine de personnes ayant un emploi à la Gendarmerie royale canadienne (GRC) ont été jugées en déontologie pour inconduite sexuelle. De ces membres, seulement six ont été congédié.e.s alors que les autres ont pu demeurer au sein de l’organisation.

Ces chiffres ont été mis en lumière par l’enquête de CBC News en ce qui a trait aux décisions du comité de déontologie de la GRC. Il semble que les mesures punitives pour inconduite sexuelle soient très variables et que des circonstances atténuantes puissent justifier que des membres en faute gardent leur poste. Par exemple, le rendement en service ou l’expression de remords sont mentionnés comme éléments à prendre en compte dans le jugement. 

Les membres qui ont été autorisé.e.s à conserver leur emploi pouvaient avoir commis des actes tels que des attouchements non consensuels, du voyeurisme, de la violence conjugale ou des relations intimes avec une personne mineure. 

Lorsqu’il explique les décisions rendues publiques, Stéphane Drouin, directeur général des Responsabilités liées au milieu de travail de la GRC, mentionne le principe directeur en matière de discipline de veiller à ce que l'incident ne se reproduise plus. Ce principe est appliqué « en mettant l'accent sur des mesures correctives et éclairées plutôt que sur des mesures uniquement punitives. »

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1795630/grc-inconduite-sexuelle-deontologie

police, agression à caractère sexuel, agent de la paix, gendarme, code criminel, code de conduite, autorité, crime, délit, harcèlement, problématique, culture du viol, gouvernement fédéral

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