Selon La Presse, un rapport du ministère de la Défense nationale démontre les difficultés des Forces armées canadiennes à mettre en œuvre des mesures de diversité et d'inclusion. Le rapport suggère que l'un des principaux obstacles à ces tentatives est l'absence d'objectifs clairs et d'indicateurs de réussite, ce qui est en partie lié à l'absence d'une stratégie précise dès le début des mesures. Seules les initiatives liées au recrutement ont pu être évaluées, celles-ci ayant d'ailleurs atteint leurs objectifs. La création de deux structures différentes pour gérer les initiatives d'inclusion et de diversité aurait également fait obstacle aux efforts. Le rapport souligne la nécessité d'éliminer les obstacles aux mesures d'inclusion et de diversité et d'intégrer le travail d'organisations pertinentes.
L'audit a été complété à l'automne, avant la vague de dénonciations qui a touché certains des dirigeants des Forces canadiennes. La juge de la Cour suprême à la retraite Louise Arbour a depuis été chargée de proposer des solutions pour éliminer les inconduites sexuelles dans l'Armée canadienne. La lieutenante-générale Jennie Carignan a également été formellement mandatée pour diriger ces changements, suivant les recommandations de Mme Arbour. Un comité dont les objectifs sont d'augmenter la représentation des femmes, des personnes issues de la diversité et des Autochtones sur cinq ans a aussi été mis en place. En décembre 2020, un comité a également été créé pour adresser les problèmes de racisme et de discrimination systémiques dans l'Armée canadienne. Le ministre de la Défense nationale a également demandé à l'ombudsman de l'Armée de mener sa propre enquête.
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