Une étude publiée par le Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) suggère que l’infertilité dite féminine serait, entre autres, due à des retards durant la phase de division cellulaire. Les découvertes actuelles permettent donc de croire qu’il pourrait être possible de modifier le cycle cellulaire de ces personnes afin d’améliorer l’efficacité de leur ovulation.
Le CRCHUM avance qu’au fil du temps, un retard peut être observé durant la phase de méiose, ce qui créerait une anomalie dans le nombre de chromosomes des cellules qui se reproduisent. Ce phénomène, l’aneuploïdie, explique partiellement les difficultés de fécondation des personnes plus âgées ayant un utérus.
Actuellement, le centre de recherche réalise des essais sur des souris afin d’introduire des substances chimiques qui modifient la phase de la méiose. Bien que cette découverte chromosomique soit prometteuse, d’autres expérimentations plus approfondies sont nécessaires pour valider l’efficacité et la sécurité de la technique. Si ces tests sont concluants, la modification du cycle cellulaire pourrait être intégrée dans les pratiques lors d’une fécondation in vitro, et ainsi améliorer la qualité des ovules.
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