Radio-Canada rapporte deux situations récentes se déroulant en Afghanistan où les droits fondamentaux des femmes semblent être ignorés. Le nouveau comité exécutif, composé uniquement d’hommes, a autorisé le retour dans les établissements scolaires uniquement des personnes de genre masculin, enseignants et étudiants. Également, le ministère des Affaires féminines aurait été remplacé par le ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice.

Alors que depuis leur retour au pouvoir dans le pays, les Talibans assurent que les droits des femmes seront respectés, ces actions récentes laissent présager le contraire. Des employées de genre féminin auraient été licenciées du ministère où elles travaillaient. De plus, la majorité des femmes n'a pas encore été autorisée à retourner au travail. Le nouveau gouvernement en place ne compte aucune femme parmi ses ministres.

Ces dernières décisions politiques inquiètent plusieurs organisations qui se souviennent que lors de la première prise de pouvoir des Talibans entre 1996 et 2001, les femmes afghanes n’avaient ni le droit de travailler, d’étudier, de faire du sport ou de se promener seules. Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF, a d’ailleurs exprimé ses inquiétudes : « L'UNICEF se réjouit de la réouverture des écoles secondaires en Afghanistan, mais souligne que les filles ne doivent pas être laissées de côté. » La situation en Afghanistan est donc suivie de près par plusieurs organisations qui défendent les droits fondamentaux des femmes.

Références
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1825085/afghanistan-talibans-femmes-ministere-prevention-vice 
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1825234/afghanistan-ecoles-ouvertes-filles-femmes