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Le confinement pandémique n’a pas cessé la transmission d’ITSS

21 septembre 2021
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La Presse rapporte que le confinement pandémique n’a pas contribué à diminuer le nombre de cas d’infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) au cours de la dernière année au Québec.

Au centre d’autoprélèvement des ITSS Prélib, le nombre de dépistages est passé de 300 à 1000 mensuellement pendant la pandémie. Maxim Éthier, médecin fondateur et responsable de cette clinique, mentionne que cette dernière a atteint sa pleine capacité tout au long de la pandémie.

D’ailleurs, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié un rapport en mars 2021 qui indique une baisse du nombre d’ITSS au cours des neuf premiers mois de 2020. Cependant, cette baisse peut s’expliquer en autre par l’accès limité au dépistage dû au confinement.

Comme le souligne le Dr Réjean Thomas, fondateur de la clinique médicale l’Actuel, spécialisée en santé sexuelle, « c’est sûr qu’il y a une baisse du nombre d’ITSS si on les dépiste pas. On a fermé beaucoup de centres de dépistage ». De plus, il craint que le délestage dans le réseau de la santé ait des conséquences sur les traitements contre les ITSS.

De son côté, la Dre Mathilde Labbé, qui travaille dans les cliniques UnionMD, pense qu’il y a réellement eu une baisse d’ITSS pendant les deux premiers mois de la pandémie, mais que le nombre d’ITSS a commencé à augmenter l’été suivant.

Enfin, le Dr Éthier croit qu’il y aura une augmentation de la transmission des ITSS due au déconfinement, alors que la Dre Labbé croit que le nombre d’ITSS sera semblablement le même pour les années 2020, 2021 et 2022.

Référence
https://www.lapresse.ca/societe/sante/2021-09-17/la-pandemie-n-a-pas-freine-les-itss.php

ITSS, Québec, prévention, traitement, dépistage, santé sexuelle, coronavirus, COVID-19, pandémie

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