À l’issue des élections fédérales, La Presse indique que le Canada est toujours loin d’obtenir la parité des genres à la Chambre des communes. En partant, le nombre de candidates a légèrement diminué en comparaison avec les élections de 2019. De plus, d’après Melanee Thomas, professeure agrégée en science politique à l’Université de Calgary, ce sont systématiquement des hommes blancs qui se présentent dans les circonscriptions clés que les partis sont presque sûrs de remporter. À l’inverse, les candidatures des femmes sont déposées dans des circonscriptions où elles ont moins de chances d’être élues et, par conséquent, disposent de moins de moyens pour y faire campagne.
En 2019, le tiers des personnes élues au Québec et en Colombie-Britannique (le plus haut taux au pays) étaient des femmes. À la Chambre des communes, cela s’est traduit par 29 % de députées, le plus haut taux de l’histoire du Canada. Pourtant, même avec ce taux record de femmes à siéger, le Canada faisait pâle figure sur la scène internationale en matière de représentation féminine. En 20 ans (de 2000 à 2021), son classement mondial au palmarès de l’Union interparlementaire est passé du 28e rang au 56e.
Néanmoins, plusieurs candidates connues ont été réélues aux élections de cette semaine, telles que les ministres libérales Mélanie Joly, Diane Lebouthillier et Carolyn Bennett, ainsi que Dominique Vien, une libérale de longue date qui s’est présentée comme conservatrice, et Elizabeth May, anciennement cheffe du Parti vert.
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