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VPH : l’impact de la pandémie sur le dépistage du papillomavirus

7 octobre 2021
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Lors de la semaine annuelle de prévention du papillomavirus (du 3 au 8 octobre 2021), des spécialistes se sont inquiété.e.s des conséquences négatives de la pandémie COVID-19 sur le dépistage du VPH. Effectivement, les campagnes scolaires de vaccinations et l’accès aux dépistages des divers cancers causés par le VPH ont été compromis.

Tel que rapporté par Radio-Canada, le papillomavirus toucherait trois Canadien.ne.s sexuellement actifs et actives sur quatre.

Ses effets peuvent être néfastes, pouvant occasionner le cancer du col de l’utérus, mais également le cancer de l’anus, de la vulve, du vagin, du pénis ou encore de la bouche. À un niveau secondaire, le VPH peut également entraîner des cancers de la gorge qui sont actuellement très répandus aux États-Unis.

Si les activités de prévention scolaire reprennent doucement leurs cours, l’accès des patient.e.s à leurs médecins de famille reste toujours difficile, entraînant ainsi des délais supplémentaires pour le dépistage du VPH.

Pour arriver à ralentir au maximum la propagation du virus, les spécialistes rappellent l’importance de la vaccination dès le plus jeune âge, pouvant permettre de réduire de 90 % le risque de développer un cancer.

Référence 
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1828549/covid-19-lutte-virus-papillome-humai

gynécologie, maladie, virus, pandémie, femme, médecine, ITSS, santé

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