Plus de 15 ans après le début de la conception du condom invisible, le Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval a complété une étude qui prouve son efficacité, indique Radio-Canada. Pendant 3 mois, ce sont 30 couples qui ont utilisé ce tube transparent qui s’insère dans le vagin comme un tampon et duquel sort un gel spermicide par les trous présents sur toute sa surface. Sur un total de 410 relations sexuelles vaginales, il n’en a résulté que 4 grossesses en raison d’une mauvaise utilisation de la méthode de contraception ou parce que celle-ci n’a tout simplement pas été utilisée.
Maintenant qu’une étude a été réalisée dans un contexte d’utilisation normale, le Centre de recherche souhaite en faire une à plus grande échelle, avec un millier de personnes qui seraient suivies durant une année entière. Par contre, la mise sur pied de ce genre de recherche coûterait plusieurs millions de dollars. Néanmoins, si une telle étude se révélait concluante, le condom invisible pourrait être commercialisé dans environ deux ans. L’équipe de scientifiques aimerait par ailleurs poursuivre les études sur l’efficacité du produit comme moyen de protection contre les ITSS, ce qui lui conférerait un point positif de plus. En effet, le condom invisible est déjà apprécié pour son efficacité, mais aussi beaucoup parce qu’il s’agit d'une contraception sans hormones, ce qui plaît à plusieurs qui souhaitent éviter les effets secondaires désagréables sur leur santé.
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