La société mère de Pornhub, MindGeek, a départagé une action en justice intentée par 50 femmes qui affirmaient avoir été victimes de trafic sexuel. Chaque victime a réclamé plus d’un million de dollars de dommages et intérêts lors des poursuites. Quoi que les dommages et intérêts ont été remboursés, que la plateforme Girls Do Porn a été fermée et que plusieurs personnes impliquées ont été arrêtées, Michael James Pratt, copropriétaire de la plateforme, n’a toujours pas été retrouvé.
Le FBI a donc, ce mois-ci, augmenté le prix de la récompense pour toutes informations pouvant mener à l’arrestation de Michael James Pratt.
Selon BBC News, 50 femmes ont déclaré avoir été victimes de trafic sexuel par Girls Do Porn, un fournisseur de contenu pour adultes. À la base contactées pour faire du mannequinat, elles ont ensuite été contraintes à avoir des relations sexuelles filmées. Leur disant que ces vidéos seraient rendues anonymes et seulement prévues pour un usage privé, elles ont finalement été rendues publiques sur des plateformes telles que Pornhub.
Si 40 plaintes ont été initialement déposées, 10 personnes ont par la suite également porté plainte. Le FBI a précisé que les victimes de Girls Do Porn se comptaient en réalité par centaines.
Ayant déjà fait remonter ces accusations en juin 2016 auprès de la plateforme Pornhub, celle-ci n’a eu aucune réaction et avait poursuivi son partenariat avec Girls Do Porn jusqu’en octobre 2019, mois lors duquel le ministère de la Justice des États-Unis a enfin fermé la production de Girls Do Porn notamment pour trafic sexuel.
Dans un communiqué de presse, MindGeek a finalement déclaré une tolérance zéro vis-à-vis des contenus illégaux en visionnement sur sa plateforme et a supprimé d’autres contenus tels que des actes sexuels sur des enfants.
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