L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, contre-attaque l’ancienne candidate de l’émission The Apprentice, Summer Zervos, l’ayant accusé d’agression sexuelle lors de sa campagne présidentielle en 2016.
Lors de cette contre-attaque, la défense de Donald Trump est parvenue à faire passer une demande reconventionnelle au tribunal contre Summer Zervos.
Summer Zervos, une restauratrice californienne, avait participé en 2006 à The Apprentice lorsque Donald Trump y était encore présentateur. Elle a par la suite, en 2007, accusé celui-ci d’avances non consenties et d’agressions sexuelles lors de réunions au bureau de celui-ci à New York et dans un hôtel californien où il séjournait.
À l’époque, elle demandait des dommages et intérêts non spécifiés et des excuses. Elle a par la suite, en 2016, demandé une rétractation de ses déclarations diffamatoires lorsque l’accusé a nié les faits.
Alors que la plainte pour diffamation à l’encontre de Donald Trump dure depuis près de cinq ans, le procès aurait dû être conduit le 23 décembre 2021. C’est donc au cours de cette période clé que les avocats de Donald Trump ont affirmé que leur client était harcelé et que ces allégations l’empêchaient de recourir à son droit à la libre expression.
Sur Twitter, Trump a également relayé plusieurs histoires de femmes l’ayant accusé d’agression et de harcèlement sexuel en affirmant qu’elles étaient des menteuses et que tout ça relevait du canular.
Aujourd’hui, il souhaite renforcer sa défense en s’appuyant sur une loi new-yorkaise créée en 2020 qui a pour but de rejeter plus facilement les plaintes pour diffamation impliquant une communication publique sur des questions d’intérêt public. Cette loi avait à la base pour but de défendre les journalistes et militant.e.s contre les plaintes infondées de personnes qui voudraient les poursuivre en justice pour les faire taire.
Commentaires