L’Agence France-Presse (AFP) rapporte que samedi dernier, le 6 novembre, des milliers de personnes en Pologne ont manifesté dans les rues suite au décès d’une femme enceinte, victime de la législation antiavortement.
Izabela, âgée de 30 ans, est décédée en septembre dernier dans un hôpital en Silésie. Le fœtus souffrait de malformation et la vie de la jeune femme était menacée. « Les médecins ont refusé de pratiquer un avortement immédiat, préférant attendre que le cœur du fœtus cesse de battre ». Selon la législation actuelle, toute personne aidant à pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG) est passible d’une peine de prison de trois ans.
La jeune femme est considérée par les organisations féministes comme la première victime connue de l’arrêt du Tribunal constitutionnel du 22 octobre 2020 rendant l'IVG quasi impossible.
Quant aux nationalistes au pouvoir, ils et elles pensent que le décès d’Izabela n’est pas causé par la législation actuelle. Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances qui ont mené à sa mort.
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