Le Droit rapporte qu’une résidente de l’Outaouais poursuit pour 73 000$ un ancien partenaire sexuel qu’elle juge responsable de lui avoir transmis l’herpès lors de relations sexuelles non protégées.
La poursuite a été déposée en 2020, peu de temps après la dissolution de la relation du couple qui aura duré un an et demi. Bien que la poursuite n’ait pas été encore entendue, la Cour du Québec vient d’ordonner à l’ex-conjoint de fournir la documentation sur son dernier test de dépistage. Son médecin devra aussi divulguer si le dossier médical de l’homme contient un test de dépistage ou un diagnostic d’herpès, en remontant jusqu’à 2011.
La demanderesse affirme que plusieurs parties de son corps ont été affectées par l’herpès simplex de type 1, dont ses parties génitales, sa bouche et un œil. Même après des traitements, le problème reste assez significatif pour la demanderesse, générant une peur de transmettre la maladie à d’autres partenaires. Selon elle, son ancien conjoint a fait preuve de négligence à se faire soigner.
La défense soutient de son côté que l’homme n’avait jamais eu de symptômes d’herpès génital, que ce soit pendant ou après la relation avec la plaignante. Après des tests récents, il a été diagnostiqué avec l’herpès buccal, mais pas génital. Il déclare aussi que la demanderesse savait qu’il avait des « feux sauvages » et qu’elle avait accepté les risques sexuels s’y rattachant.
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