L’Agence France-Presse rapporte que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) augmente le risque de développer le diabète de type 2. En effet, selon une étude publiée dans la revue Diabetes Care, « les [personnes] atteintes du syndrome des ovaires polykystiques [ont] deux fois plus de risque de développer un diabète de type 2 ou un prédiabète ».
Plus précisément, le SOPK est un trouble qui touche les personnes en âge de procréer et est l’une des principales causes d’infertilité. Les personnes atteintes du SOPK « réagissent souvent peu à l'insuline, l'hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang ». Cette résistance a donc un impact sur l’apparition d’un diabète de type 2.
L’étude de Diabetes Care présente l’hypothèse suivante : les diabètes seraient moins fréquents chez les personnes qui utilisent la pilule oestroprogestative. Toutefois, cette observation doit être confirmée par des essais cliniques.
Quant à l'endocrinologue, M. Pugeat, il juge qu’il est préférable de miser sur la prévention dès l’adolescence afin de limiter les risques de développer ce type de diabète.
Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1839688/ovaires-polykystiques-diabete-etude
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