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Chine : répression du mouvement #MeToo

25 novembre 2021
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La Presse rapporte qu’un mois après avoir accusé un ancien haut responsable politique chinois pour agression sexuelle, la célèbre joueuse de tennis Peng Shuai n’a plus donné de nouvelles. Sa disparition a déclenché une vague de dénonciations en Chine et de nombreux témoignages via le #MeToo.

Ces efforts ont permis d’intégrer et de définir pour la première fois le terme de harcèlement sexuel dans le Code Civil chinois. Toutefois, ils ont provoqué des réactions agressives et répressives de la part du gouvernement chinois. Par exemple, Taipei Huang Xueqin et Wang Jianbing ont toutes les deux été enfermées puis déclarées disparues après avoir soutenu ou aidé des femmes qui disaient avoir vécu du harcèlement ou des agressions sexuelles. De même, des comptes militants se retrouvent bloqués ou de nombreuses militantes ou présumées victimes disparaissent, sont accusées de crimes, intimidées ou alors réduites au silence pour avoir dénoncé des actes d’agressions sexuelles ou de harcèlements sexuels.

Le mouvement #MeMoo est menaçant pour les autorités chinoises qui mènent un backlash (forte réaction négative) contre les militant.e.s, contraignant ainsi les personnes victimes chinoises à rester hors de l’espace publique, invalidant leur discours. Les autorités publiques utilisent toutes sortes de mesures pour continuer de mener cette bataille. Par exemple, un grand nombre de militant.e.s ont été accusé.e.s d’être des outils d’ingérence étrangère.

Référence
https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2021-11-23/mouvement-moiaussi-en-chine/la-situation-de-peng-shuai-est-loin-d-etre-unique.php 

abus, attouchement, témoignage, conséquence, virilité, violence institutionnelle, solidarité, soutien

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