Le 25 novembre était la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, donnant le coup d’envoi à 16 jours d’activisme. Selon The Conversation, cette période a été lancée à la suite de l’article du New York Times en 2018, « Home Is the “Most Dangerous Place” for Women Around the World » (« La maison est le “lieu le plus dangereux” pour les femmes dans le monde »). L’article avait été inspiré d’une étude par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, et avait pour conclusion que 58 % des victimes de féminicides ont été tuées par leur partenaire ou un membre de la famille en 2017.
L’étude proposait donc que les violences publiques et privées sont intimement liées, et à travers cette interdépendance, ces violences maintiennent les structures patriarcales. Le fait que la résidence est l’endroit le plus dangereux pour les filles et les femmes est une information cruciale qui permet de mettre en place des mesures de sécurité et des plans de prévention pour les féminicides. Ces conclusions sont d’autant plus pertinentes dans le contexte de la pandémie, alors que les filles et les femmes sont périodiquement sous confinement dans leur résidence.
Les expériences des femmes et des filles noires, autochtones et d’autres groupes racisés qui subissent des menaces ou de la violence misogyne sont aggravées par le racisme. Les violences basées sur le genre sont de plus en plus présentes sur internet où les abus en ligne prennent différentes formes et il est de plus en plus difficile de s’en protéger.
Commentaires