L’Agence France-Presse a rapporté le 2 décembre que l’ONU a lancé une campagne qui vise à mettre fin aux violences basées sur le genre en ligne. Celle-ci met de l’avant le symbole ⓑ pour body right, « un nouveau copy right pour le corps humain ». Elle souhaite que les images des corps bénéficient du même respect et de la même protection en ligne que celles qui ont des droits d’auteur.e.s.
Initiée par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), cette campagne défend les personnes qui sont susceptibles de voir leur image exploitée en ligne, telles que les femmes, les jeunes, les personnes issues de la diversité culturelle, les personnes handicapées et les personnes LGBTQ+.
Selon une enquête de l'organisme Economist Intelligence Unit, « 85 % des femmes ayant accès à Internet ont été témoins de violences en ligne contre d'autres femmes, et 38 % en ont personnellement fait l'expérience. Environ 65 % des femmes ont subi du cyberharcèlement, des messages haineux et de la diffamation. »
Ces violences en ligne peuvent aussi être, par exemple, le partage non consenti d’images intimes, les deepfakes (créations d’une fausse photo ou vidéo à partir de l’intelligence artificielle) et le upskirting (photographies non consensuelles sous une jupe ou une robe). Ces abus peuvent avoir des conséquences physiques et psychologiques importantes chez les victimes.
Ainsi, la campagne invite les décideurs et décideuses politiques, les entreprises technologiques et les plateformes de médias sociaux à prendre ce problème au sérieux et mettre fin à la violence en ligne.
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