Selon La Presse, la fécondité des Français.es de plus de 40 ans n'a jamais été aussi élevée. Un rapport de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) montre que, depuis 1979, la naissance d'un premier ou d’une première enfant se fait plus tard. Ce phénomène concerne également les couples qui se rencontrent dans la quarantaine et décident d'avoir un.e enfant pour la première fois avec leur partenaire.
Lors du phénomène du « baby boom », qui s’est étiré de la fin de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’au milieu des années 1970, l’âge auquel les couples avaient leur premier ou première enfant a considérablement baissé, ainsi que le nombre d’enfants dans la famille.
Dès 1979, les naissances sont de plus en plus tardives. En 2019, le nombre de personnes qui accouchaient plus tard dans leur vie avait plus que triplé, comparativement aux années du déclin du « baby boom ».
Selon l’Insee, les remises en couples sont le phénomène qui explique le mieux les naissances tardives, après des études plus longues et le désir d’établir sa carrière avant d’avoir des enfants. Les couples formés dans la quarantaine souhaitent parfois avoir un.e enfant issu.e de cette nouvelle union. Le résultat est que plus d’un quart des enfants est le premier ou la première enfant d'une personne de 40 ans, proportion qui s’élève à 35 % chez les cadres.
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